Soutenir la croissance et la compétitivité, c'est l'objectif du grand emprunt qui doit être lancé au début de l'année 2010.
Pour y parvenir, la commission présidée par les deux anciens Premiers ministres, a identifié sept axes d'investissements stratégiques, au premier rang desquels l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation à qui elle préconise de consacrer 16 milliards d'euros.
Viennent ensuite le développement des villes de demain, l'économie numérique, les énergies renouvelables ou encore les PME innovantes.
Des priorités d'investissement que Nicolas Sarkozy devrait confirmer dans la matinée.
Mais le chef de l'Etat va surtout préciser les modalités selon lesquelles l'emprunt sera lancé dans quelques semaines.
Un recours aux marchés financiers semble aujourd'hui le plus probable dans la mesure où il serait moins coûteux pour l'Etat. Car ce grand emprunt va encore accroître la dette de la France, déjà épinglée par Bruxelles qui lui a donné trois ans pour ramener son déficit dans la limite des trois pour cent du PIB autorisés par le Pacte de stabilité. Or, sans même comptabiliser le grand emprunt, ce déficit devrait atteindre l'année prochaine huit et demi pour cent de ce PIB.