A l'agenda de ce sommet qui se tient dans un contexte de turbulences financières, le coup d'envoi de l'Union monétaire qui doit conduire à la mise en place d'une monnaie unique et d'un ensemble économique sur le modèle de l'Union européenne.
Quatre des six membres du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahrein, Emirats arabes unis, Koweit, Oman et Qatar) ont d'ores et déjà signé et ratifié le traité de cette Union monétaire qui prévoit la création dès l'année prochaine d'une Banque centrale régionale à Ryad.
Après des années d'atermoiements, les monarchies du Golfe semblent plus que jamais déterminées à mener à bien leur projet d'union. La crise n'est sans doute pas étrangère à cette situation. Les économies des pays de la région, qui détiennent 45% des réserves prouvées de brut, ont en effet été durement touchées par la chute des recettes pétrolières. Et la nécessité de créer un espace commun pour mieux absorber les chocs économiques semblent s'être imposée.
La crise que traverse Dubaï, l'un des sept membres de la Fédération des Emirats arabes unis, étranglé par une dette de près de 100 milliards de dollars, n'a dans doute fait qu'accélérer les choses.