C’est une situation inédite dans les négociations. Après la semaine des experts et avant le sommet des chefs d’Etat, c’est au tour des ministres de l’Environnement de plancher pour établir les bases d’un accord global de lutte contre le réchauffement climatique.
C’est donc à eux que revient la lourde tâche de trouver des compromis sur les questions qui fâchent, comme celle du financement, de l’adaptation pour les pays en développement ou de l’engagement contraignant en matière de réduction d’émissions pour les pays industrialisés.
Des questions sur lesquelles les deux grands de cette négociation : les Etats-Unis et la Chine ont des positions diamétralement opposées. Or, on doute fort ici à Copenhague que le représentant des Etats-Unis, notamment Todd Stern, puisse lâcher quoi que ce soit avant l’arrivée de Barack Obama.
Un seul point positif dans ce marathon de négociations qui démarre officiellement lundi 14 décembre : tous les ministres de l’Environnement sont au moins d’accord sur la base de départ, le texte de sept pages établi vendredi 11 décembre 2009, par la convention des parties. Il a l’avantage d’être court et de laisser beaucoup de chapitres importants entre crochets, ce qui laisse une grande latitude, le jour venu, aux chefs d’Etat.