Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Cet accord « ciel ouvert » entre le Japon et les Etats-Unis libéralise un marché de onze millions de passagers par an. Toutes les compagnies américaines et japonaises peuvent en théorie assurer librement des vols entre les deux pays, dans la limite des capacités de leurs aéroports.
Jusqu’ici, le marché était dominé par une poignée de compagnies : Japan Airlines et ANA (côté japonais) United Airlines, Northwest, absorbées par Delta (côté américain). Mais compte tenu des créneaux de vols dont disposent les compagnies japonaises et américaines sur tel ou tel aéroport, elles ont intérêt à s’allier pour réduire leurs coûts.
Ainsi ANA pourrait regrouper ses lignes de passagers entre le Japon et les Etats-Unis avec celles de Continental et de United Airlines. Japan Airlines a une carte à jouer, pour éviter la faillite, avec les nombreux créneaux dont elle dispose au Japon, mais aussi en Asie. L’accord « ciel ouvert » devrait faciliter une entrée dans son capital de la part de son partenaire American Airlines, voire de Delta, qui courtise également Japan Airlines.