Quarante-quatre compagnies pétrolières, parmi lesquelles les majors du secteur comme l'Américain Chevron ou le Français Total, participent à cet appel d'offres. Il est vrai que les réserves mises en jeu portent sur plus de 41 milliards de barils de pétrole, soit l'équivalent de la totalité des gisements de la Libye. Et nulle part ailleurs dans le monde, une telle opportunité ne se représentera, sans compter que la qualité du pétrole irakien et la facilité d'exploitation de ses champs sont des atouts indéniables alors que les réserves se raréfient au Moyen-Orient.
Et si en juin 2009, lors du premier appel d'offres, les compagnies pétrolières s'étaient montrées très prudentes, -un seul contrat avait été octroyé au Britannique BP et au Chinois CNPC-, la concurrence risque cette fois-ci d'être plus acharnée. Car il s'agit pour ces compagnies, de la dernière occasion de prendre pied dans un pays qui possède les troisièmes réserves de brut de la planète.
Ces enchères se déroulent alors que la nouvelle loi sur le secteur des hydrocarbures n'a toujours pas été adoptée. Un risque que les compagnies pétrolières semblent aujourd'hui prêtes à prendre.