Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot
Ces trois jours ont permis aux députés de s’exprimer et aux petits nouveaux élus en juin 2009, de montrer enfin, soulignent avec ironie certains journaux, leurs têtes à la télévision.
Tous les sujets y sont passés, soulignent d’autres éditorialistes du pays. Et c’est vrai que l’on s’y perd dans l’inventaire. On a largement dépassé le débat autour des institutions, du droit des gens, du redressement de l’économie, de l’accès pour tous à l’eau et à l’électricité.
Bref, les priorités du gouvernement inscrites dans la feuille de route mise au vote, ont été noyées dans le fleuve du verbe et le défilé des députés au pupitre. Mais une chose est certaine: un sujet est revenu en boucle pendant ces trois journées de débats parlementaires. C’est un sujet qui fâche les partis chrétiens de la majorité. il s'agit de la question des armes de la résistance, donc du Hezbollah.
Cela dit, ces partis ont choisi de ne pas faire voler en éclat la majorité et le vote de confiance a été unanime. Le gouvernement d’union du Liban, représentant tous les partis, toutes les confessions, peut maintenant se mettre au travail, et dieu sait que sa tâche est énorme.