Avec notre correspondant à Bruxelles,Grégoire Lory
L’Union européenne se veut rassurante sur la situation économique grecque. Les chefs d’Etats et de gouvernements reconnaissent les difficultés budgétaires auxquelles Athènes est confrontée, mais tous se félicitent de la volonté des autorités grecques de vouloir assumer leur responsabilité et d’agir en conséquence. Il n’est donc pas question pour l’instant de mettre en place des mesures de soutien.
Le Premier ministre grec, Georges Papandreou exclut d’ailleurs tout appel à l’aide au Fonds monétaire international. Il assure aussi que son pays n’est pas au bord de la faillite. La Grèce a tout de même vu ses déficits et sa dette augmenter fortement ces dernières années. Le déficit budgétaire est évalué en 2009 à 12,7% du produit intérieur brut. Les autorités promettent donc de le réduire à 9,1% dès l’année prochaine.
L’Union attend tout de même d’Athènes un engagement fort, en faveur d’une politique de consolidation économique. Il n’existe d’ailleurs pas en l’état, de mécanisme européen d’aide à un pays membre de la zone euro, en difficulté financière. Les Etats peuvent tout au plus envisager des aides bilatérales, mais les corrections régulièrement à la hausse du déficit grec jettent malgré tout le doute parmi les Européens.