De notre correspondant à Séoul, Thomas Ollivier.
Avant de partir pour Pyongyang, Stephen Bosworth a passé quelques jours à Séoul. Il y reviendra d’ailleurs, pour informer les autorités sud-coréennes des résultats de son voyage. Il se rendra aussi, pour les mêmes motifs, dans les autres pays qui participent aux négociations multipartites de Pékin sur le nucléaire nord-coréen, c'est-à-dire en Chine, en Russie et au Japon.
Mais les Américains ne semblent pas espérer un miracle de cette reprise de contact avec la Corée du Nord. Le département d’Etat américain a déjà prévenu que Stephen Bosworth n’avait pas autorité pour discuter d’autres sujets comme par exemple de la signature d’un accord de paix véritable, pour clore la guerre de Corée qui s’est terminée par un simple accord de cessez-le-feu en 1953.
C’est pourtant ce que voudrait la Corée du Nord, entre autres engagements de la part des Etats-Unis, comme des garanties de sécurité ou encore des promesses d’aides économiques et humanitaires.
Le séjour de Stephen Bosworth durera trois jours, suffisamment longtemps pour parler de toutes ces questions. Mais sa mission officielle se borne donc au nucléaire, et il y a peu de chance qu’il s’engage au nom de son pays sur d’autres sujets.
D’ores et déjà, il a prévenu que la mission de l’émissaire spécial se bornerait à convaincre Pyongyang de reprendre les discussions nucléaires de Pékin, et à tenir les engagements précédemment pris dans ce cadre. Pas question, a prévenu Washington, de parler par exemple, de la signature d’un accord de paix véritable, pour clore la guerre de Corée, qui s’est terminée par un simple accord de cessez-le-feu en 1953.C’est pourtant ce que voudraient les Nord-Coréens, ainsi que d’autres choses.
Le séjour de Stephen Bosworth durera trois jours, un temps suffisant pour parler de toutes ces questions. Mais sa mission officielle se borne donc au nucléaire, et il y a peu de chance qu’il s’engage au nom de son pays sur d’autres sujets.