Equipé de bouteilles d'oxygène et d'un épais blouson, le Premier ministre népalais, Madhav Kumar Nepal, accompagné de ses 22 ministres, a lu une déclaration sur les plus hautes montagnes du monde.
Et pour le coup, là-bas, la pente est raide. Enfin, pas tout à fait, puisque les officiels sont arrivés en hélicoptère, ce qui est très peu écologique, sur le plateau de Kalapathar à 5 262 mètres d'altitude. Le tout pour marquer l'opinion internationale.
Arborant des écharpes portant l'inscription « Sauvons l'Himalaya », les ministres ont tenu leur réunion pendant une vingtaine de minutes à l'issue de laquelle le gouvernement népalais a décidé de demander aux riches de payer pour les pauvres. « Parce que ce sont leurs émissions carboniques que nous subissons. C'est une demande faite pour protéger les générations futures », a déclaré la Première ministre adjointe, Sujata Koirala
Selon les scientifiques, les glaciers de l'Himalaya fondent à un rythme alarmant engendrant la formation d'immenses lacs qui menacent d'inonder les villages situés en aval. Au Népal, le gouvernement l'affirme, il n'aura pas les moyens d'empêcher une éventuelle catastrophe.