Les autorités comoriennes sont mécontentes du communiqué de presse de la commission d’enquête, publié il y a une semaine, et qui s’oriente vers l’erreur humaine comme cause de l’accident.
Dans un communiqué du ministère comorien des Transports, on laisse entendre qu'il y aurait eu désobéissance de la commission d’enquête dirigée par un inspecteur comorien. Selon le gouvernement, la commission ne devait pas publier de communiqué de presse, étant donné que le Yémen exige une relecture des enregistreurs de vol. La commission d’enquête avait annoncé que, à ce stade de l’enquête, aucune trace d’explosion n’était décelée, une phrase qui a provoqué la colère des Yéménites qui privilégient toujours à la thèse du missile qui aurait frappé leur airbus.
Le gouvernement comorien cède donc à la pression des autorités yéménites alors que certaines données des boîtes noires ne sont pas encore décryptées. Dans les milieux de l’enquête on parle d’une probable révocation de l’enquêteur principal.