Le VIH/Sida est la première cause de mortalité des femmes à travers le monde. Ainsi le sous-directeur de l’Organisation mondiale de la Santé chargé du VIH/Sida, du paludisme et des maladies tropicales négligées, veut généraliser certaines mesures, notamment dans les zones à forte prévalence.
Parmi ces mesures, commencer plus tôt les traitements antirétroviraux et chez l’adulte et chez l’adolescent, en faciliter la prise et les utiliser plus longtemps en ce qui concerne les mères séropositives afin de limiter la transmission du virus vers l’enfant, ainsi que pendant l’allaitement. Des dispositions qui permettent de renforcer le système immunitaire et ramener le risque de transmission de la mère à l’enfant à moins de 5 %.
L’OMS précise encore que certains produits thérapeutiques de première ligne sont encore utilisés du fait de leur faible coût comme la stavudine dans les pays en développement. Or, elle est responsable d’effets secondaires irréversibles, aussi l'OMS recommande d’autres produits moins toxiques comme l’AZT.
Autre point souligné par l’agence onusienne, encourager les tests de dépistage. Trop souvent malheureusement les porteurs du VIH ne se signalent qu’à l’apparition de symptômes. 2,7 millions nouvelles infections sont encore enregistrées chaque année c'est pourquoi l’OMS préconise ces différentes recommandations à plus grande échelle.