Le président malien affirme que les événements se sont déroulés le 2 novembre. Il ne se prononce pas sur le contenu de l’avion, mais il confirme qu'une fois l’appareil au sol, l’équipage a voulu y mettre le feu pour faire disparaitre des indices. « Mais très rapidement, poursuit Amadou Toumani Touré (ATT), les services de sécurité du Mali se sont rendus sur place. Des références de l’appareil ont été récupérées. »
Sur le silence observé jusque-là par son gouvernement, le président de la République explique que c’est pour ne pas gêner l’enquête. Il révèle ensuite qu’une enquête nationale et une autre enquête que celle-là, - internationale -, sont actuellement en cours.
ATT laisse également entendre que bientôt on saura la vérité, avant d’ajouter que le Mali seul ne peut pas combattre les bandes de criminels qui écument la bande sahélo-saharienne.
C’est au retour d’une visite au Qatar, avec escale en Libye, que le numéro un Malien a fait ces déclarations à la presse nationale. La télévision malienne a d’ailleurs montré avec insistance les images de la réception par le colonel Kadhafi, un peu comme si Bamako et Tripoli constituaient le pilier de l’enquête en cours.