Le groupe des Six se concerte

Après le refus de l'Iran à la proposition de l'Agence internationale de l'énergie atomique de faire enrichir son uranium à l'étranger, le groupe des Six se réunit ce vendredi à Bruxelles, pour étudier la réponse à réserver à Téhéran. La France a d'ores et déjà refusé d'organiser une nouvelle réunion technique sur ce dossier. Elle préfère étudier les conséquences de ce refus iranien.

L'Iran refuse de se séparer de son stock d'uranium et demande une nouvelle réunion technique pour discuter du scénario d'enrichissement à l'étranger de son combustible nucléaire. Il a fallu quatre semaines à Téhéran pour fournir cette réponse. Quatre semaines depuis la réunion de Vienne durant laquelle cette idée a été officiellement proposée aux Iraniens.

Du coup l'agacement domine chez Barack Obama lors de sa conférence de presse marquant la fin de sa tournée asiatique. « Ils n'ont pas été capables de dire oui », déplore le président américain qui explique réfléchir avec ses partenaires à des mesures qui montreront la détermination de la communauté internationale.

La France, autre pays du groupe des Six, exprime son impatience et fait savoir qu'elle ne veut pas de la nouvelle réunion technique demandée par l'Iran.

Ce vendredi, les 5 membres du Conseil de sécurité et l'Allemagne se retrouvent pour faire le point et constater l'impasse. Mais rien ne dit que les Six parleront d'une seule voix : la Russie explique qu'un accord est encore possible est que l'heure n'est pas à l'élaboration de nouvelles sanctions.

L'Iran est déjà sous le coup de 5 résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies dont 3 assorties de sanctions, pour exiger la suspension de son programme d'enrichissement d'uranium.

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