Avec notre envoyé spécial à Rome, Boniface Vignon
Tout est d’ores et déjà joué et ceci depuis le 16 novembre, avec l’adoption de la déclaration finale. Ce matin, les discours à la tribune officielle se sont poursuivis. Après le libyen, Mouammar Kadhafi, qui dénonçait, le 16 novembre, le vol des terres en Afrique par de grands groupes privés, plusieurs chefs d’Etat africains se sont exprimés ce mardi. Le Zimbabwéen Robert Mugabe, mis à l’index par la communauté internationale mais qui participe à tous les sommets, a appelé les pays riches à honorer leurs engagements.
Par ailleurs, Faure Yassingbé du Togo, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Bissau-Guinéen Malam Bacaï Sanha dont c’est la première sortie internationale, ont tous abondé dans le même sens. Ils adhèrent à la déclaration du sommet qui estime que le pari de la sécurité alimentaire ne peut se gagner que pays par pays avant de devenir planétaire.
La déclaration finale du sommet s’est simplement bornée à souligner l’engagement des dirigeants à éradiquer la faim dans le monde, mais sans fixer de délai, ni les conditions.