Le temps presse pour résoudre cette crise par la diplomatie. C'est un avertissement sans ambiguïté que le président américain, au coté de son homologue russe a adressé aux dirigeants iraniens.
Barack Obama qui avait dès son arrivée à la Maison Blanche proposé un dialogue direct à l'Iran semble désormais s'impatienter. Il a ainsi déploré que la République islamique n'ait toujours pas répondu favorablement à la proposition de faire enrichir son uranium à l'étranger. Et au fil des mois, la Russie pourtant allié de l'Iran s'est peu à peu ralliée à cette analyse.
Hypothèse d'une intervention militaire israélienne
Dmitri Medvedev a clairement indiqué que son pays soutiendrait des sanctions renforcées contre la République islamique si elle refusait la proposition du groupe des « cinq plus un ». L'Iran, sans refuser officiellement, ne semble pas prêt à confier la quasi-totalité de son stock d'uranium pour un enrichissement à l'étranger.
Ces tergiversations risquent de relancer l'hypothèse d'une intervention militaire israélienne destinée à retarder le programme nucléaire iranien. En visite cette semaine à Paris, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu n'a pas exclut cette éventualité. Les diplomates doivent donc faire vite pour trouver une alternative à l'option militaire.