Un nouveau rapprochement

La chancelière allemande Angela Merkel a participé ce mercredi à Paris, au côté du président français Nicolas Sarkozy, à une commémoration sans précédent de l'armistice de la guerre de 1914-1918.  Les deux dirigeants ont mis l'accent sur la solidité de l'amitié entre les deux pays.

Après avoir ravivé la flamme du souvenir sous l’Arc de Triomphe, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont prononcé deux allocutions d’une dizaine de minutes. Le président français a remercié la chancelière d’avoir accepté ce geste d’amitié, ce geste historique, en venant à Paris, ce 11 novembre.

Nicolas Sarkozy a d’abord salué la mémoire de ceux qui sont tombés pour la France, ces « Poilus », avant d’ajouter : « Nous ne commémorons pas aujourd’hui, la victoire d’un peuple sur un autre, mais une épreuve terrible qui a été vécue par les deux peuples. Pour en finir avec ce malheur, nous devons nous prendre la main ». « L’amitié franco-allemande est un trésor », a dit Nicolas Sarkozy. « Un cadeau », a déclaré Angela Merkel.

« J’ai été émue en venant ici », a confié la chancelière. « L’Allemagne est consciente des souffrances endurées par le peuple français mais la relation franco-allemande est unique. Aujourd’hui, nous ne sommes plus séparés par des frontières. Nos soldats combattent côte-à-côte [allusion à l’Afghanistan], l’Allemagne connaît la force de la réconciliation. Nous l’Europe, nous sommes ensemble, pour notre bonheur », a-t-elle ajouté avant de conclure, en français : « Vive la France, vive l’Allemagne et vive l’Europe ! »

Le chœur de l’Armée française a ensuite interprété l’Ode à la joie, symbole de l’unité européenne retrouvée.
 

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