Dans le collimateur : gaz, pétrole et charbon, les principales sources d'émissions de gaz à effet de serre. Poursuivre le recours à ces énergies fossiles met la planète « sur « une trajectoire » périlleuse. Pour éviter le danger, la seule solution réside dans l'investissement massif des économies d'énergie et des technologies nouvelles comme par exemple le stockage de CO2, un plan intitulé scénario 450 adopté par l'ensemble des gouvernements s'accordant à limiter les émissions de CO2 à 450 parties par millions, selon les recommandations du groupe d’expert intergouvernemental pour le climat (GIEC).
Ce second scénario est exigeant : il implique une politique radicale et coordonnée qui passe par mla fermeture de la plupart des centrales à charbon inefficaces notamment en Chine, et à augmenter la part des énergies « propres » ou « renouvelables » c'est-à-dire ayant aux recours aux forces naturelles que sont l'eau, le vent et le soleil. Mais équiper les pays en énergie solaire et en éoliennes, développer les agro-carburants, le nucléaire et les techniques de captage-stockage de CO2 représente un véritable effort financier qui s'élève à quelque 7000 milliards d’euros sur 20 ans dont la moitié sur les transports.
« Il faut un signal clair pour encourager le déploiement des technologies bas-carbone », reconnaît l'AIE mais l'Agence internationale exhorte les gouvernements à agir vite car « chaque année qui passe réduit la fenêtre de tir (...) et accroît le coût de la transformation du secteur de l'énergie ».