Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Les deux otages suisses, bloqués depuis seize mois en Libye, ont été remis à l’ambassade helvétique à Tripoli. Ils avaient été attirés dans un véritable traquenard à la mi-septembre, sous prétexte d’un contrôle sanitaire qui pouvait laisser croire à une libération prochaine. Ils avaient été attirés hors de l’ambassade et placés en détention dans un lieu inconnu.
Les deux hommes d’affaires ont de toute évidence été l’objet de représailles à la suite de l‘interpellation à Genève du fils du leader libyen, Hannibal, et son épouse, pour avoir maltraité deux membres de leur personnel domestique.
Le communiqué publié à Berne par le ministère des Affaires étrangères reste très laconique. Il ne précise pas si les otages seront autorisés à quitter la Libye ou s’il s’agit d’une simple amélioration de leur sort.
Il est vrai que les autorités suisses ont été plus d’une fois échaudées et que les espoirs de libération et de retour au pays ont été déçus à plusieurs reprises.