Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
La décision a été annoncée mardi à l’issue d’une longue journée de réunion au siège de General Motors, à Detroit. Contre toute attente, le géant de l’automobile américaine décide donc de garder, non seulement Opel, mais aussi sa filiale britannique Vauxhall, et de restructurer les entreprises pour un montant estimé de 3 milliards de dollars. Le constructeur argue d’un environnement économique plus favorable, et explique qu’il souhaite, pour le futur, garder une présence significative sur le continent européen.
Le Trésor américain, qui est de facto propriétaire de General Motors, puisqu’il en détient 60% des parts, a immédiatement précisé que l’Etat fédéral n’avait rien à voir dans cette décision. En effet, General Motors a fait cette annonce mardi, alors que la chancelière allemande était à Washington, invitée d’honneur du Congrès américain. Or Angela Merkel s’était fortement engagée en faveur de la cession d’Opel au canadien Magna.