Le logiciel de contrôle-commande, véritable cerveau du réacteur nucléaire EPR, est remis en cause par les trois autorités de sûreté nucléaire. Celui-ci permet en effet à la fois de piloter au jour le jour la centrale et de l'arrêter en urgence en cas d'incidents. C'est cette simultanéïté qui a été critiquée dès avril dernier par l'Inspection britannique des installations nucléaires. Les deux systèmes doivent être en effet indépendants pour que l'un fasse fonctionner le réacteur et que l'autre assure la sécurité. Dans l'état actuel, EPR ne répond pas a ce niveau de sécurité requis. En conséquence, Aréva, le fabriquant français d'EPR, et l'exploitant EDF doivent améliorer la conception initiale du réacteur nucléaire.
L'Autorité francaise de sécurité nucléaire ASN demande donc de préparer un plan B très activement pour que la mise en service du réacteur finlandais notamment soit la plus rapide possible. Attendue dès la mi- 20121, ce chantier déjà très en retard pourrait bien durer encore 6 mois de plus.
Cette critique ayant été relevé dès avril dernier par la sécurité nucléaire britannique, pour le collectif écologique Sortir du nucléaire, l'ASN est également responsable.