(Première publication : 21 juillet 2009)
D’hier à aujourd’hui, de New York à la planète entière… La Fondation Cartier retrace l’épopée du street art, depuis les premiers tags enflammés (en fait, des signatures) apparus dans le métro new-yorkais, sur les bus, sur les murs de la ville jusqu’aux différentes techniques qui se sont développées au fil du temps, dans toutes les grandes villes de la planète. Aux pionniers tels que Part 1, P.H.A.S.E 2 et Seen se joignent également des artistes comme Jean-Michel Basquiat et Keith Haring né eux aussi d’une certaine manière dans la rue. Nourris de bande- dessinées, influencés par la publicité, les graffeurs s’emparent peu à peu de l’espace public tout en mettant au point des techniques de plus en plus sophistiquées, en raison notamment des conditions de réalisation parfois difficiles.
Au fur et à mesure que le mouvement a pris de l’ampleur, les approches, les techniques, les références, les styles se sont multipliées, ce que s’attèle à montrer la Fondation Cartier rappelant au passage que même mondial, le street art se rattache toujours à une coutume locale : ainsi de Vitché, artiste contemporain, dont le travail puise son inspiration dans les cultures aztèque et indienne et s’inscrit dans la longue tradition de la peinture murale propre à l’Amérique du Sud. D’hier à aujourd’hui… Ou comment appréhender la ville autrement. Le reportage de Marie Lagedamon.