Cinquième conférence panafricaine sur le paludisme

Ouverture ce lundi à Nairobi, de la conférence panafricaine de l’initiative multilatérale sur le paludisme. Une initiative qui vise à renforcer les capacités de recherche et de contrôle de la maladie en Afrique, mais aussi à essayer de changer la perception du paludisme, souvent présenté comme une maladie de pauvres.

Si le paludisme a été éradiqué depuis cinquante ans dans les pays occidentaux, la maladie continue de tuer chaque année près d’un million de personnes, principalement en Afrique. Il s'agit à 85% d'enfants de moins de cinq ans. La moitié de ces cas se situe dans cinq pays africains : la RDC, le Nigeria, le Kenya, l’Ethiopie et la Tanzanie.  

 Le but de cette conférence, la cinquième depuis la création de l’initiative multilatérale sur le paludisme en 1997, est donc d’attirer l’attention du monde entier sur une maladie qui continue à tuer principalement dans les pays pauvres. Il s’agit de dévoiler les nouveaux travaux de recherche d’experts scientifiques venus de dizaines de pays et de lier la recherche aux moyens de contrôle de la maladie.

 Différents thèmes seront abordés, depuis les techniques d’intervention - moustiquaires, thérapies combinées ou encore vaccins - jusqu’aux problématiques de l’accès aux moyens de prévention pour les populations les plus pauvres qui se trouvent surtout en milieu rural.

 Preuve que la sensibilisation mondiale sur la maladie a commencé à fonctionner, les investissements internationaux contre le paludisme sont passés de 50 millions de dollars en 2003, à plus d’un milliard de dollars en 2008.  
 


Enquête auprès des :

- Dr Sodiomon  Bienvenu Sirima, sociologue et épidémiologiste au Centre national de recherche et de formation sur le paludisme du Burkina Faso.

- Dr Atanase Badolo, entomologiste médical au Centre national de recherche et de formation sur le paludisme.

- Dr Bakari Fofana, assistant de recherche au Malaria Recherche Entraining Center à Bamako au Mali.

- Dr Mahamadou Soumana Sissoko, bio-statisticien, chercheur au département d’épidémiologie des infections parasitaires au Malaria recherche Entraining center au Mali.

 

 

Pour en savoir plus :

Consulter les sites

- de l'Organisation mondiale de la Santé

- de l'Institut Pasteur

 

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