Avec notre correspondante à Riyad,Clarence Rodriguez
Dès le 26 novembre, date du début du hajj à la Mecque, environ 250 militaires actifs mais aussi des anciens combattants vont débarquer à Jeddah. Il s’agit pour le colonel Jean-Philippe Bonnet attaché militaire à l’ambassade de France à Riyad, et qui participe à l’organisation de ce premier pèlerinage pour des militaires français musulmans, d’éviter les agences spécialisées parfois contestées.
« Ce que veulent les armées françaises, c’est que les militaires qui viennent faire leur pèlerinage à Riyad le fassent dans les conditions optimales de sécurité, économique et financière », assure le colonel Jean-Philippe Bonnet
Les militaires qui se rendront à La Mecque devront débourser 3 000 euros. On peut toutefois se demander pour quelles raisons l’armée française désire tant encadrer et contrôler le pèlerinage de ses militaires ?
« Parce qu’à l’heure actuelle avec la pandémie de la grippe A/H1N1 nous devons faire extrêmement attention à ce que nos militaires effectuent leur pèlerinage dans les conditions sanitaires de bonnes qualités », explique Jean-Philippe Bonnet. Et le colonel d’ajouter : « Il est normal que pour des militaires actifs, déployés sur des théâtres extérieurs et amenés à fréquenter des gens de tous les pays du monde à cette occasion, l’on s’inquiète un peu et que l’on fasse en sorte que ce pèlerinage se déroule dans les meilleures conditions possibles ».
C’est l’aumônier militaire en chef pour le culte musulman, Abdelkader Arbi qui supervisera cette première mission à La Mecque.