Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
En apparence, Hillary Clinton n'a pas mieux fait que l'envoyé spécial du président américain au Proche-Orient. Les bons offices de George Mitchell, qui a multiplié ces derniers mois les voyages dans la région, n'avaient pas permis la reprise du dialogue israélo-palestinien. Une fois encore, les différents interlocuteurs d'Hillary Clinton sont restés sur leurs positions.
Le président de l'Autorité palestinienne a maintenu qu'il était hors de question de reprendre les négociations tant qu'Israël ne mettrai pas un terme à la colonisation. De son côté, le Premier ministre israélien assure, comme d'habitude, que l'Etat hébreu est prêt à reprendre immédiatement les pourparlers, mais qu'il ne doit pas y avoir de pré-conditions palestiniennes.
Rien n'a vraiment changé, si ce n'est peut-être la position américaine. Alors que l'administration Obama avait clairement exigé d'Israël la fin de toutes les activités de colonisation, Hillary Clinton assure désormais que cela n'a jamais été une pré-condition. La secrétaire d'Etat a parallèlement loué les efforts de Benyamin Netanyahu qui serait prêt à proposer à son gouvernement de ne plus créer de nouvelles colonies dans les territoires occupés. Hillary Clinton y voit là « une concession sans précédent ».