Les exigences du président tchèque, qui n'en est pas à son premier subterfuge pour retarder la signature du traité, est juridiquement désuète. Mais politiquement, il a réussi son coup puisque pour l'instant, aucun compromis n'est sur la table. Les 26 pourraient lui accorder une dérogation comme ils l’ont fait pour les Britanniques et les Polonais. Mais pas question de se faire mener en bateau par Vaclav Klaus. Il devra s’engager à signer le traité dans le courant du mois de novembre.
Tant que le traité n'est pas entré en vigueur, le casting du futur président de l'Union européenne n'est pas d'actualité. Il y a déjà des candidats, mais les chefs d'Etat et de gouvernement se contenteront de se mettre d’accord sur le rôle que jouera ce président de l'Union européenne. Ils parleront enfin du financement de la lutte contre le changement climatique avant le sommet de Copenhague. Réduire nos émissions de gaz carbonique de 20 % en 2020 coûtera 100 milliards d’euros par an.
La France propose une répartition d’abord en fonction du Produit intérieur brut des Etats membres et ensuite, de leurs émissions de gaz carbonique présentes et futures.