« Au vu des dispositions arrêtées dans l’accord politique de Ouagadougou, des différentes étapes indiquées, et vu le nombre d’enrôlés dont il n’est pas possible de garantir le contrôle aujourd’hui, il me semble peu sage d’affirmer que l’élection peut se tenir vraiment le 29 novembre. Ca me paraît presque impossible.
Evidemment, il ne m’appartient pas de proposer des dates, il y a des organes qui sont chargés de cela. Si la CEI (la Commission électorale indépendante) est convaincue qu’elle ne peut pas être à jour dans les délais, il lui appartient de régler cette affaire avec le facilitateur. Je ne vois pas la gêne qu’il y a à dire la vérité.
Nous avons bien attendu cette année pour en sortir, il faut en sortir définitivement et en sortir de façon brillante. Dans ces conditions, ce n’est pas deux semaines, trois semaines, voire un mois de plus ou deux mois de plus, qui doivent nous gêner. Si les Ivoiriens sont convaincus que pour mettre fin définitivement à cette crise, il leur faut un certain délai que les experts peuvent nous indiquer, je suis sûr que, avec une bonne information, ils accepteront ».