En se déclarant contre un gouvernement d'union nationale, le Dr Abdullah a une seule ambition : apparaître aux yeux du monde comme un opposant politique crédible, capable de rejeter les petits arrangements entre ennemis.
Dans cette interview de CNN à paraître dimanche, le candidat tadjik semble  par ailleurs se préparer à la victoire de son rival.Une manière de se désengager  pour que son nom ne soit pas associé à de nouvelles fraudes.
« Des fraudes, il devrait y en avoir, mais moins affirme, pour sa part  Richard Holbrooke, l'émissaire américain pour l'Afghanistan et le Pakistan.  « Il est raisonnable d'espérer moins de fraudes cette fois-ci pour  plusieurs raisons : d'abord parce qu'il n'y a que deux candidats, deux, nous  avons l'expérience du premier tour au second tour, trois, les forces  internationales vont se déployer pour faire de ce deuxième tour un  succès. En Afghanistan, prédire l'avenir, conclut Richard Holbrooke  avec un sourire, n'est pas une si bonne idée ».