Il est testé depuis 6 ans sur 16 000 volontaires en Thaïlande. Il s’agit d’une combinaison de deux vaccins qui réduit, d’après l’étude, d’un tiers le risque d’infection par le virus VIH, mais surtout ces résultats représentent la première piste vaccinale concrète
depuis la découverte du virus en 1983. Un espoir donc, pour le laboratoire français Sanofi Pasteur qui parle d’une « étape scientifiqu
e marquante » mais un espoir contenu en ce qui concerne l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'agence spécialisée de l'ONU pour le sida (Onusida). Les deux organisations des Nations unies estiment que « beaucoup de travail reste à faire ».
A ce stade, certains spécialistes s’interrogent encore sur la durée de l’efficacité de ce vaccin et sur la réelle protection qu’il pourrait offrir à d’autres populations ailleurs dans le monde.
Pour l'instant, une protection vaccinale de 30% est largement insuffisante pour annoncer l’arrivée prochaine du premier vaccin contre le sida. Aujourd'hui, quelque 33 millions de personnes sont porteuses du virus dans le monde.