Avec notre correspondante à Shanghai, Angélique Forget
Les autorités locales parlent d’une ville en « état de guerre ». Depuis le 17 juillet, les métros et les trains sont à l’arrêt dans la ville d'Urumqi, et de nombreux vols en provenance et à destination de la métropole sont annulés.
Après 149 jours sans aucun cas de Covid-19, une personne a été diagnostiquée positive le 15 juillet. Ils sont désormais 39 porteurs du virus dans la ville.
Certains quartiers confinés
Pour freiner l’épidémie, les autorités annoncent une campagne de dépistage massif. La presse officielle parle de tests gratuits. Des quartiers sont complètement confinés : certains habitants n’ont plus le droit de quitter leur résidence et des équipes médicales en provenance de Wuhan notamment ont été envoyées en renfort.
Ces nouvelles mesures anti-Covid interviennent dans une ville étouffée par la surveillance policière, les membres de la minorité Ouïghour qui y vivent sont victimes de répression. Au Xinjiang, plus d’1 million d’entre eux vivraient enfermés dans des « camps », officiellement pour déradicalisaiton.