Avec notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis
« Les Chinois n’ont pas pénétré sur notre territoire et n’ont capturé aucun poste militaire. » C’est avec ces mots que le Premier ministre a conclu la visio-conférence tenue avec les représentants de l’essentiel des partis indiens. La majorité d’entre eux se sont rangés derrière Narendra Modi dans sa résolution à chercher la paix tout en restant prêt à combattre les Chinois.
Mais certains interrogent la gestion de cette crise de plus d’un mois: « Pourquoi les responsables politiques indiens n’ont-ils pas commencé à discuter avec leurs homologues chinois dès le premier affrontement du 5 mai », questionne Sonia Gandhi, la présidente du Congrès, principal parti d’opposition à l’Assemblée.
L’Aam Admi Party, à la tête du gouvernement de l'État de Delhi, se demande pourquoi il y a eu un tel affrontement si les Chinois ne sont vraiment pas entrés sur le territoire indien.
En attendant, New Delhi a déployé de nombreux avions de chasse et des hélicoptères Apache et organisé un pont aérien de ravitaillement jusqu’à ces hautes montagnes, en cas d’escalade militaire. Les Chinois font de même de leur côté.
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