Il est peu probable que l’actuel locataire de la Maison Blanche revienne sur sa décision de supprimer les exemptions que les Etats–Unis accordent à Hong Kong. Une décision qui « aura un impact sur l'ensemble des accords » entre les deux parties, a précisé Donald Trump en évoquant notamment certains privilèges commerciaux, avec quelques exceptions.
Mais en dénonçant de cette manière la loi controversée sur la sécurité nationale, voulue par la Chine dans l’ancienne possession britannique, aujourd’hui territoire autonome, le président américain a accentué encore plus les inquiétudes des milieux d’affaires qui redoutent déjà que la remise en cause par Pékin du principe « un pays, deux systèmes », n’affecte la liberté d’entreprendre dont jouit le petit territoire.
Les grands investisseurs surveillent donc de très près l’évolution de la situation de Hong Kong. Ils craignent particulièrement la détérioration de l’environnement juridique des affaires, ce qui hypothéquerait la libre circulation des capitaux et le faible niveau d’imposition, qui ont fait de Hong Kong la troisième place financière mondiale, après New York et Londres.