Avec notre correspondante à Kuala Lumpur, Gabrielle Maréchaux
Comme chaque année, ils sont venus déposer leurs offrandes tout en haut des grottes de Batu pour rendre hommage au combat de Murugan, le fils de Shiva, contre les démons.
« C’est une fête incroyable qui n’arrive qu’une fois par an ; vous pouvez voir toutes les couleurs ici et surtout si on souhaite quelque chose cela se réalise », dit Kumara, un habitué.
Ce père de famille est venu muni d’un masque. Ce n'est pas le cas de Mohan Grao, qui n’en ressent pas le besoin : « Nous croyons, en tout cas c’est mon cas, que si tu penses que tu n’as pas eu le virus, c'est que tu ne l’auras jamais ! »
Venu prier pour une bonne santé, il n’est pas le seul à avoir eu cette idée. « C’est incroyable il y a le double de ce qu’il y avait l’année dernière ! »
Au stand de la Croix-Rouge, le Dr Rao Gombak est là chaque année, coronavirus ou non. Il se veut rassurant. « Les gens sont globalement au courant des mesures à prendre en cas de risque. Beaucoup on fait la promesse de venir dans leur prière. Mais il y a des organisations qui distribuent des masques et des solutions hydro-alcoolique pour les mains. »
Pour cette édition, il dit attendre un million de personnes.