Peu après l'attentat de dimanche, les services de renseignement annonçaient sur les réseaux sociaux avoir arrêté sept hommes qui s’apprêtaient à commettre une autre attaque dans la capitale.
La campagne électorale commence mal. Les deux principaux concurrents, le président Ashraf Ghani et l'actuel vice-président Abdullah Abdullah venaient de tenir leur premier meeting. Chacun de leur côté, ils avaient évoqué des perspectives de paix. Des perspectives qui restent floues.
Samedi, le ministre aux Affaires de paix évoquait une rencontre directe entre le gouvernement afghan et les talibans dans les deux semaines à venir. Annonce immédiatement démentie par le porte-parole des insurgés.
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Mercredi dernier les Américains avaient exprimé leur volonté d'accélérer les négociations qu'ils conduisent, eux, à Doha avec les talibans, évoquant un accord le 1er septembre.
Mais ces dernières semaines les violences se sont accentuées. Il y a quelques jours trois attentats successifs ont secoué la capitale.
Les candidats à la présidentielle sont au nombre de 18. Selon les autorités, environ 9 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales. Des listes qui sont déjà l'objet de soupçons de fraudes. Le scrutin a déjà été repoussé deux fois, il doit avoir lieu le 28 septembre prochain.