Avec notre correspondante à Hong Kong, Florence de Changy
Quelques jours seulement après les manifestations du 1er juillet ainsi que le saccage du Parlement, les experts judiciaires de la police commencent à récolter les empreintes digitales des manifestants retrouvées sur les lieux.
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Treize hommes âgés de 14 à 36 ans ont déjà été arrêtés, a annoncé la police. Ils seraient en lien avec la mise à sac du Parlement et les motifs de ces arrestations vont de possessions d'armes, rassemblement non autorisé et attaque de la police.
Huit autres personnes, âgés de 16 a 40 ans, ont été arrêtées pour avoir mis en ligne et exploité des informations privées de personnel de la police lesquels ont ensuite été harcelés et menacés. C’est le groupe international de hackers Anonymous qui avait mis en ligne les informations de 600 policiers hongkongais suite aux violences policières.
De son côté, un député de l’opposition qui avait été agressé par plusieurs manifestants pro-Chinois dimanche soir a déposé plainte ce jeudi.
Plusieurs médecins et services sociaux ont par ailleurs sonné l’alarme quant au risque accru de suicides des jeunes, après une très forte recrudescence d’appels sur tous les numéros d’urgence disponibles au cours de ces derniers jours. La mort de trois jeunes, en lien avec cette crise, a fortement affecté le moral de cette génération.