Un émissaire nord-coréen en route pour les Etats-Unis pour rencontrer Pompeo

Un haut responsable nord-coréen est en route pour les Etats-Unis. Kim Yong Chol, vice-président du comité central du Parti des travailleurs de Corée du Nord et émissaire du dirigeant Kim Jong-un, rencontrera vendredi 18 janvier 2019 à Washington le secrétaire d’Etat Mike Pompeo. En Corée du Sud, la presse et le gouvernement suivent de très près cette visite officielle, signe que les pourparlers sur la dénucléarisation pourraient se débloquer.

Avec notre correspondant à Séoul,  Frédéric Ojardias

C’est sa première visite dans la capitale américaine depuis juin dernier. C’est aussi la première fois qu’un haut responsable nord-coréen atterrit directement à Washington, sans faire escale dans une autre ville américaine.

Parti de Pyongyang, Kim Young Chol a fait une brève escale à Pékin, avant de monter dans son avion à destination de la capitale des Etats-Unis.

L’intraitable émissaire nord-coréen, ancien chef des espions du régime, y rencontrera vendredi Mike Pompeo, lui-même ancien directeur de la CIA.

Une rencontre entre les deux hommes était déjà prévue en novembre dernier à New York, mais Kim Yong Chol l'avait annulée à la dernière minute.

Les espoirs de la Corée du Sud avant la prochaine rencontre au sommet

Le départ de Kim Yong Chol est donc vu, en Corée du Sud, comme un signal très positif. Il apporte sans doute une lettre de son « leader suprême » pour le président Donald Trump, avance l’agence de presse Yonhap.

A Séoul, la presse estime que le principal sujet de ses discussions sera le prochain sommet Etats-Unis-Corée du Nord. Une rencontre dont la date et le lieu pourraient être annoncés dès ce week-end, croit savoir le quotidien Chosun Ilbo.

Le gouvernement sud-coréen attend beaucoup de ce futur sommet entre le président Donald Trump et l'homme fort de Pyongyang, Kim Jong-un.

Séoul souhaite que les deux parties trouvent rapidement un compromis sur la dénucléarisation du régime nord-coréen, ce qui permettrait une levée partielle des sanctions, et donc la reprise des échanges économiques entre les deux Corées.

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