La présidente sud-coréenne déchue a écopé de huit de prison supplémentaires. D'abord pour détournement de fonds publics. Des fonds très spéciaux car il s’agit de ceux des agences de renseignement.
C'est une pratique courante en Corée du Sud. Les services secrets ont une enveloppe réservée à la présidence. Un budget qui ne laisse pas de traces, que le chef de l'Etat peut utiliser pour des opérations sensibles.
Park Geun-hye s'est servi de cet argent pour entretenir son domicile et pour offrir des primes à son entourage, le tout pour près de trois millions d'euros. Dans son jugement, le tribunal de Séoul estime que l'accusée a causé au Trésor public des pertes considérables.
Elle est aussi sanctionnée pour violation de la loi électorale. Park Geun-hye s'est occupé d'un peu trop très des législatives de 2016 en Corée du Sud. Elle n'aurait pas dû se mêler de la désignation des candidats de son parti.
Mais on est encore loin du terme de cette affaire, puisque le parquet vient de faire appel de sa première condamnation pour corruption à 24 ans de prison. Il estime qu'en première instance, les juges ont été trop cléments et réclame 30 ans de réclusion.