Avec notre correspondant à Bangkok, Arnaud Dubus
Les secouristes ont passé la nuit dans la grotte. Ils se trouvent maintenant à environ deux kilomètres de la salle où se seraient réfugiés les enfants, âgés entre 11 et 16 ans, et leur entraineur.
Ils en sont séparés par un réseau de galeries étroites et inondées par une eau boueuse : les progrès se font mètre par mètre. D’autres secouristes ont découvert, avec l’aide de drones, des puits dans la montagne qui couvre la grotte. Ils tentent de voir si ceux-ci permettent d’accéder à l’endroit où se trouveraient les disparus.
Au sein de la grotte, des réservoirs d’oxygène ont été installés tous les 25 mètres et une salle souterraine a été convertie en centre opérationnel.
Union nationale
Le temps presse toutefois, non seulement, parce que les enfants et leur entraîneur bloqués depuis maintenant dix jours n’ont pas de nourriture, mais aussi parce que les pluies vont reprendre mercredi.
Or, si le niveau d’eau monte de nouveau dans la grotte, cela pourrait stopper l’opération de sauvetage, comme cela s’est passé la semaine dernière. Tous les Thaïlandais suivent l’évolution des opérations minute par minute. Une sorte d’union nationale devant un drame humain qui ne laisse personne indifférent.