Les femelles wombats à nez poilu ont tendance à mordre les fesses des mâles quand elles sont en chaleur, et pour les scientifiques de l’Université du Queensland, c’est une découverte qui pourrait augmenter les chances de survie de l’espèce.
Il y a trois espèces de wombats : le wombat commun, le wombat à nez poilu du Sud et le wombat à nez poilu du Nord, qui est le plus menacé. Dans l’Etat du Queensland où il vit, il n’en reste plus qu’environ 200 individus.
En manque de nourriture
Le wombat à nez poilu est brun-roux, vit dans des terriers et il a la taille d’un petit chien : jusqu’à 35 cm de haut et un mètre de long, pour 40 kg.
Le wombat à nez poilu du Nord est strictement herbivore et sa disparition est due non seulement aux attaques de chiens sauvages, mais aussi au manque de nourriture car il se trouve en concurrence avec les kangourous gris et les animaux d’élevage, sur un territoire qui souffre de sécheresse récurrente et de feux de forêts.
Pour tenter de sauver le wombat à nez poilu du Nord, les autorités du Queensland ont créé des refuges, mais le wombat se reproduit peu en captivité : au refuge Underwood, il y a eu une seule naissance en cinq ans. Alors, pour le professeur Johnston, co-auteur de l’étude, l’étude du comportement amoureux des femelles wombats pourra servir d’indicateur pour aider à leur reproduction en captivité.