Un mois après une autre tempête qui avait fait 15 victimes et détruit deux piliers de l’entrée du Taj Mahal, l’Uttar Pradesh a été à nouveau frappé, ainsi que le Rajasthan. La plupart des morts sont attribués à des chutes d’arbre ou de murs qui ont cédé sous la violence des vents. Ceux-ci vents ont soufflé jusqu'à 130 km/h. Le dernier bilan fait état de 98 morts.
Le district d’Agra, où se situe le célèbre temple, est la région la plus lourdement affectée de l’Uttar Pradesh, qui compte 65 décès. Le dernier bilan provisoire fait état de 33 victimes dans le Rajasthan, selon des responsables des autorités de gestion des catastrophes de ces deux États.
Aucun décès dans la capitale malgré de violents orages
Pour cette dernière région, très touristique, « la plupart des 31 morts et 102 blessés viennent des trois districts d'Alwar, Dholpur et Bharatpur », a indiqué pour sa part Hemant Gera, du département local de gestion des catastrophes et de l'aide humanitaire.
Dans la capitale New Delhi, aucun décès n’a été signalé. Un voile blanc avait néanmoins enveloppé la ville, brouillant la visibilité avant de céder la place à de violents orages.
Le Premier ministre Narendra Modi s’est dit « attristé par les vies perdues en raison des tempêtes de sable dans plusieurs endroits d'Inde, a-t-il tweeté. Condoléances aux familles en deuil. »
Ce genre d'orages est courant dans le nord de l'inde à cette période de l'année, pendant laquelle les températures dépassent les 40 degrés, note notre correspondant sur place, Sébastien Farcis.
Mais les dégâts et surtout le nombre de victimes sont exceptionnels et montrent la fragilité de beaucoup de maisons faites en tôle ou en bambou, ainsi que des installations urbaines. Dans un pays aussi densément peuplé, ces vulnérabilités ont des conséquences dramatiques.