Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Les diplomates en sont persuadés : les sanctions prises contre le régime de Pyongyang ont été efficaces et ont contribué à le pousser à la reprise du dialogue avec les Etats-Unis. A quelques semaines d’une rencontre historique le 27 avril avec le président sud-coréen puis au mois de mai avec le président Trump, il n’est donc pas question de relâcher la pression sur la Corée du Nord.
L’ONU a donc marqué un grand coup en sanctionnant une trentaine de navires et une vingtaine d’entreprises qui ont continué à livrer du charbon nord-coréen en dépit de l’interdiction en cours. Les entreprises visées voient leurs avoirs financiers gelés. Treize d’entre elles ont aussi l’interdiction d’entrer dans les ports du monde entier.
La portée historique de telles sanctions est cependant à relativiser : la plupart des bateaux et des entreprises visés étaient déjà inscrits sur la liste des sanctions du département du Trésor américain.