Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Si le Pentagone assure que ces exercices seront « d’une ampleur similaire à ceux des années précédentes », ils ne dureront en réalité qu’un mois au lieu de deux. Ils pourraient ainsi se terminer avant le sommet, prévu fin avril, entre les dirigeants nord et sud-coréens.
L’année dernière, près de 24 000 soldats américains et des centaines de milliers de Sud-Coréens avaient participé aux manœuvres. Celles-ci provoquent à chaque fois la fureur de Pyongyang, qui les qualifie de « préparatifs à une invasion ». Mais, cette année, l’heure est à la détente. Début mars, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a assuré à des émissaires sud-coréens en visite dans sa capitale qu’il « comprenait » que ces exercices « devaient être maintenus ».
Un geste de bonne volonté, alors que Kim Jong-un offrait un sommet au président américain Donald Trump. Ce sommet devrait avoir lieu fin mai, et Pyongyang a promis de cesser d’ici là tout essai nucléaire et balistique. Cette réduction de la durée des manœuvres par Séoul et Washington peut donc être vue comme un nouveau geste destiné à faciliter la reprise du dialogue.