Tout a commencé suite aux déclarations du général philippin Restituto Padilla qui avait affirmé au lendemain de la signature du contrat que ces appareils serviraient à des opérations menées contre des groupes rebelles.
Les autorités canadiennes ont alors immédiatement réagi, réclamant une révision du contrat pour y inclure des clauses quant à l’usage de ces 16 hélicoptères. Une réaction qui en a entraîné une autre, celle du président philippin Rodrigo Duterte qui a demandé à son armée d’annuler ce contrat pour un montant de 233 millions de dollars.
Rodrigo Duterte selon la presse canadienne aurait été ulcéré par la réaction d’Ottawa. Lui ne cache pas l’usage qu’il comptait faire de ces appareils : « J’achète ces hélicoptères parce que je veux en finir avec eux », référence faite aux rebelles maoïstes que l’armée philippine combat dans le sud du pays.
Dans une allocution télévisée depuis sa ville natale de Davao, le président philippin a été plus loin expliquant qu’il ne fallait plus acheter ni au Canada ni aux Etats-Unis car ces pays insèrent des conditions dans leurs contrats.
Accusé de nombreuses violations des droits de l’homme, le régime de Rodrigo Duterte inspire la méfiance, d’où cette réaction des autorités canadiennes. Des autorités qui n’ont toujours pas commenté l’annulation du contrat.