La version présentée par Washington prévoyait un embargo pétrolier, une suspension des exportations textiles, le gel des avoirs de la compagnie aérienne nationale, mais également des avoirs de Kim Jong-un à l'étranger.
Le texte privait aussi le leader nord-coréen de visas pour ses déplacements, comme plusieurs autres hauts responsables du régime. Enfin, il était question d'interdire tout commerce avec les travailleurs nord-coréens détachés à l'étranger par le régime.
Après discussions, la nouvelle version confirme le gel des exportations textiles, qui sont le deuxième secteur d'exportation du pays. Mais sur quasiment tous les autres points, les sanctions ont été revues à la baisse.
Plus question d'embargo pétrolier
Kim Jong-un ne serait plus sur liste noire. Concernant les 60 000 à 100 000 travailleurs détachés, il n'est plus question d'interdire le versement de leur salaire mais leur nombre serait plafonné au niveau actuel.
Surtout, il n'est plus question d'embargo pétrolier, mais les plafonds d'importation de produits pétroliers et gazeux seraient revus. Rappelons que la Chine fournit à Pyongyang la quasi totalité de son pétrole. Pékin a toutefois estimé qu'une réponse au dernier essai nucléaire était nécessaire.
Les dernières sanctions contre Pyongyang remontent seulement au 5 août dernier. En une dizaine d'années, le Conseil de sécurité a adopté huit trains de mesures financières et diplomatiques contre la Corée du Nord.