Avec notre correspondante à Manille, Marianne Dardard
En une semaine, l'armée philippine est parvenue au prix d'intenses combats à reprendre la Grande mosquée dont les terroristes avaient fait leur quartier général, en plus de la cathédrale saccagée par le groupe Maute qui a juré d'exécuter tous les non-musulmans.
Servant au ravitaillement ennemi, un seul pont échappe encore au contrôle gouvernemental. Selon des militaires, sa reconquête devrait permettre de lancer l'assaut final. Dans un communiqué, le palais présidentiel s'est officiellement réjoui d'une progression majeure face aux assaillants.
Les terroristes détiennent toujours un nombre incertain d'otages utilisés comme boucliers humains. Les combats ont au total tué plus de 600 terroristes et déplacé plus de 300 000 civils.
En parallèle, le principal mouvement séparatiste musulman en pourparlers de paix avec le gouvernement, le MILF, en français Front moro islamique de libération, a lancé aux alentours de Marawi une offensive inédite contre tous ceux ayant récemment rejoint les rangs de l'organisation EI.