C'est grâce aux VPN que les internautes en Chine accèdent aux réseaux sociaux, à la presse internationale ou encore aux moteurs de recherche. Ils passent ainsi entre les mailles du filet de la censure. Des mailles qui promettent donc de se resserrer encore un peu plus d'ici février 2018. Les entreprises chinoises qui ont reçu l'ordre de fermer tout accès aux réseaux sont toutes détenues par l'Etat et n'auront d'autres choix que d'obtempérer à la directive gouvernementale.
Cette décision intervient dans le cadre du plan sur 14 mois dit de « nettoyage », annoncé en janvier 2017 pour , « reconquérir la souveraineté chinoise sur internet ». La fermeture de l'accès aux VPN a déjà eu lieu par le passé, mais seulement de manière ponctuelle, quand par exemple des réunions politiques de haut niveau se tenaient à Pékin.
Une fermeture pérenne du réseau risque d'affecter l'activité des entreprises étrangères installées en Chine, qui doivent déjà composer avec une loi sur la cybersécurité la plus sévère au monde. Pour l'instant, aucune multinationale implantée à Pékin n'a accepté de commenter cette annonce.