Le missile lancé par Pyongyang ce samedi matin n’aurait parcouru que 50 à 70 kilomètres avant de s’échouer, mais cette nouvelle provocation n’augure rien de bon. Rex Tillerson estime que le programme militaire et nucléaire de la Corée du Nord est « la question sécuritaire la plus urgente dans le monde et qu’elle pourrait avoir des conséquences catastrophiques ».
Pyongyang menace d’être bientôt en mesure de frapper directement les Etats-Unis. Washington met toutes les options possibles sur la table pour changer la donne.
Ces dernières 24 heures Rex Tillerson a de nouveau demandé à la Chine d'isoler la Corée du Nord tant sur le plan économique que sur le plan diplomatique. Et il a présenté de nouvelles mesures de pression sur Pyongyang. Mais il a aussi évoqué la possibilité d'aider la Corée du Nord à sortir de son programme nucléaire ou encore celle de reprendre les négociations. Tout en réaffirmant que les Etats-Unis n'hésiteraient pas à utiliser la force militaire.
La Chine, elle, avait appelé au calme il y a quelques jours. Pékin est d'accord avec les Etats-Unis sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, mais son approche n'a pas changé : obtenir la fin des exercices militaires conjoints de Séoul et Washington en échange du gel du programme militaire de Pyongyang. Une approche rejetée par les Etats-Unis.