Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Les partis progressistes affichent leur satisfaction : « Nous allons tourner cette page douloureuse de notre histoire et rassembler nos forces pour construire une nation juste et irréprochable », déclare ainsi le porte-parole de Moon Jae-in, candidat du Parti démocrate et ultra-favori à la prochaine élection.
Côté conservateur, on se demande si cette arrestation était bien nécessaire… mais on respecte la décision du tribunal. Décision qui « marque la fin de l’ère Park Geun-hye », déclare même Hong Joon-pyo, candidat du Parti de la liberté auquel appartient la présidente déchue.
Vers une mise en examen
Dans les prochaines semaines, Park Geun-hye va devoir faire des allers-retours - en habits de détenu - entre sa cellule et le tribunal. Tribunal qui dispose de vingt jours pour prononcer sa très probable mise en examen.
Mais le procès lui-même ne devrait pas commencer avant la fin des élections anticipées, prévues le 9 mai : les juges veulent éviter toute interférence politique avec la campagne présidentielle qui a été lancée par la destitution de Park. Une campagne que les progressistes du Parti démocrate, galvanisés par le scandale, abordent en position de force.