« Les services de sécurité tentent de comprendre ce qu'il s'est passé. On ignore encore à ce stade l'identité de l'assaillant, à quel groupe il appartenait, de nombreuses questions sont toujours sans réponses, analyse Shafqat Munir, chercheur à l'Institut bangladais d'études sur la paix et la sécurité, joint à Dacca par RFI. Néanmoins, c'est une situation qui nous inquiète beaucoup. Plusieurs groupes extrémistes opèrent au Bangladesh, dont 3 ou 4 plus importants que les autres. Et celui qui fait le plus parler de lui dernièrement c'est le nouveau Jamayetul Mujahideen Bangladesh, responsable d'un certain nombre d'attaques perpétrées ces derniers mois. Ce qu'il faut comprendre c'est que la radicalisation sur internet permet aux groupes extrémistes au Bangladesh d'établir des contacts avec des groupes ou des individus à l'étranger. Actuellement il y a beaucoup d'inquiétude dans le pays sur ce phénomène de radicalisation par le biais d'internet. Il est important pour nous de régler ce problème. Comme pour tous les autres pays, le terrorisme et l'extrémisme sont des enjeux majeurs de sécurité nationale. »