Avec notre correspondante à Kaboul, Sonia Ghezali
Il est environ 12h30 lorsqu'une forte explosion retentit dans l'ouest de Kaboul. Un Kamikaze au volant d'une voiture vient de déclencher sa charge à l'entrée d'un poste de police. Débute alors une série d'échange de tirs nourris durant plusieurs minutes entre un assaillant, qui a réussi à pénétrer dans les locaux, et les forces de l'ordre.
Au même moment, dans le sud-est de la capitale un autre assaillant, à pied cette fois-ci, fait exploser sa charge près d'un bureau des services de renseignement.
Cette double attaque a été revendiquée par le mouvement taliban sur les réseaux sociaux. Elle a été condamnée immédiatement par l'Otan par la voix de son porte-parole, le général Cleveland : « C'est tout simplement honteux. Rien ne peut justifier ce type d'actions. Quand on assiste à ce genre d'évènements, cela réaffirme notre volonté de redoubler d'efforts pour soutenir nos partenaires afghans. »
Condamnation également du président afghan Ashraf Ghani qui dénonce une vengeance après la mort dimanche, d'un éminent chef taliban tué par un drone américain, à Kunduz, dans le nord du pays.