De notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis
Cette année, plus de 2 500 véhicules ont été enregistrés chaque jour dans la mégapole de Delhi. La capitale indienne en compte maintenant 10 millions, soit environ un transport à moteur pour deux habitants, des fameux triporteurs rickshaw jusqu'aux voitures, en passant par les deux roues, qui forment les deux tiers des véhicules en circulation.
Cela représente une augmentation de 10 % en un an, ce qui est considérable, et périlleux car les véhicules constituent la deuxième source de pollution en particules fines à Delhi. Les autorités de la capitale ont renoncé à réitérer l'exercice de circulation alternée qui avait été lancé pendant deux semaines en janvier dernier - trop compliqué pour des résultats peu satisfaisants, affirment-ils.
A la place, ils ont lancé une opération d'aspiration des poussières sur les routes, issues entre autres des chantiers de construction, et qui représente la première source de pollution. Au début de l'hiver, les taux de concentration en particules fines a dépassé les 900 micros par m3, un record hallucinant, même pour Delhi, avant de stabiliser aux alentours des 300 depuis un mois. Ce qui représente, tout de même, 12 fois le niveau recommandé par l'OMS.